Presentation

Projet SPIRAEA88

 

« Qu’est-ce que SPIRAEA88 ? » :

C’est le nom que j’ai choisi pour la micro-entreprise que je souhaite créer, dont l’activité commencera au printemps 2011. Le domaine économique dans lequel je souhaite me lancer est celui des P.A.M. (plantes aromatiques et médicinales) : récolte-transformation-commercialisation des plantes sauvages du massif Vosgien. J’ai choisi le nom SPIRAEA qui est le nom latin de la reine des prés, qui nous a permis de découvrir il y a plusieurs années notre médicament de base l’Aspirine ; et qui abonde dans notre région. C’est un domaine en plein boom qui a de belles années devant lui. Ce dossier va vous détailler mon projet et j’espère vous convaincre de m’aider dans sa réalisation.

A : Mes compétences.

J’ai obtenu en 2000 un BAC scientifique biologie et j’ai suivi en 2001 les cours de première année de DUT génie chimique à l’IUT de Nancy-Brabois. Ce bagage scientifique m’a permis d’apprendre les règles d’hygiène nécessaires lorsque que l’on manipule des denrées destinées à être consommées par l’homme. J’ai complété ma formation de 2007 à 2009 en suivant la formation de phytologue-herboriste dispensée par l’A.R.H. (Association pour le renouveau de l’herboristerie), j’ai obtenu ce diplôme de niveau BAC+2 en septembre 2009. J’ai aussi réalisé deux stages à La Ferme du bien-être afin de, mettre en pratique mes connaissances, et de construire mon projet professionnel.

B : L’entreprise : possibilités, forme juridique.

Je souhaite, au départ, choisir le statut de la micro-entreprise qui est le plus simple à mettre en œuvre, et qui est le moins contraignant, mais qui par la suite, pourra selon sa réussite, évoluer en une EURL ou une SARL.

Au niveau de la législation de la commercialisation des plantes médicinales, le décret n°2008-841 du 22 août 2008 du code de la santé publique établit une liste de 148 plantes en vente libre au détail, pouvant être commercialisées par des personnes n’étant ni pharmaciens, ni détenteurs du diplôme d’herboriste (supprimé en 1941). D’autre part je souhaite demander le statut de récoltant de plantes sauvages à la chambre d’agriculture, afin de pouvoir vendre en gros des plantes et fruits sauvages du massif des Vosges à d’autres entreprises.

Concernant le label BIO (norme ECOCERT), je ne pense pas le demander au départ, bien que les plantes sauvages récoltées dans des lieux préservés de la pollution satisfassent tous les critères relatifs à cette norme. Ma garantie de qualité sera ma bonne foi (au niveau du choix de mes sites de cueillette), au début de mon activité. Ce choix n’est pas définitif et peut changer lors de la création de mon entreprise.

 

C : Activités.

L’activité principale de l’entreprise sera la récolte de plantes sauvages, leur séchage et leur vente en sachet, sous forme de kits. La seconde, sera la confection de sirops, confitures, pâtes de fruits, mélanges de fruits secs pour muesli, pesto, et condiments (selon les difficultés rencontrées cette activité sera peut-être reportée à 2011). Enfin la troisième sera la récolte et le séchage de plantes, destinées à être vendues à d’autres entreprises.

D : Modes de commercialisation.

La vente directe aux particuliers se fera sur les marchés et autre foire. Un site internet permettra la vente par correspondance, les clients pourront dans un premier temps imprimer un formulaire de commande, puis me l’envoyer par courrier. Ils y trouveront aussi un numéro de téléphone avec une plage horaire à laquelle ils pourront me contacter et passer leur commande par téléphone.

 

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